L’infographie de la semaine : le temps, cauchemar des débutants

Bonjour à tous ! Cette semaine on achève la série d’infographies relié au livre Construire et animer une session de formation avec la question parfois épineuse du temps en formation.

Lorsque l’on débute, ou que l’on va animer une session de formation pour la première fois, on ne peut jamais être sûr à 100 % que l’on respectera notre timing. Malgré tous les efforts produits en amont pour calibrer la formation au mieux, il est toujours possible que des imprévus surviennent.

Dans son livre Construire et animer une session de formation, Bernard Lamailloux donne sa manière de gérer deux cas extrêmes en formation :

  • le temps imparti pour le programme demandé par le commanditaire est trop court
  • ou au contraire, il y a trop de temps

Cas n°1 : pas assez de temps

Si vous sentez, dès le départ, que le temps imparti pour la formation est trop court par rapport au programme, alors ce point doit être abordé dès le début de la séance. En effet, certains apprenants attendent peut-être de traiter certains points qui sont à la fin de la formation, et ils pourraient se retrouver frustrés si les points en question ne sont pas abordés.

Pour ma part, je prévois toujours de mettre à la disposition des apprenants le support de tout le programme, afin qu’ils puissent avoir les informations. Cela permet de pouvoir adapter les points traités en fonction des attentes des stagiaires, tout en leur permettant d’avoir les informations quelque part, et ce même si nous n’avons pas le temps d’aborder le point.

Cas n°2 : trop de temps

Parfois, le groupe que l’on a en face peut être particulièrement réactif, ou maîtriser déjà certains points du programme. Dans ce genre de cas, il est possible que le programme soit balayé plus vite que prévu, et qu’il reste du temps avant l’heure de fin de la session.

Pour anticiper ce genre de cas, il peut être intéressant de prévoir des ressources supplémentaires.

Comme ressources supplémentaires, vous avez plusieurs options possibles :

  • prévoir des vidéos, des schémas, des illustrations que vous pourrez exploitez si et seulement si le temps le permet
  • construire des exercices supplémentaires (ce point peut également être intéressant dans le cas de groupes hétérogènes)
  • anticiper des jeux que vous pourrez utiliser pour temporiser (par exemple prévoir un quizz Kahoot, un pendu dont le vocabulaire serait celui appris dans la séance, etc.)
  • rajouter des informations bonus qui sont liées au sujet de la formation mais ne font pas partie du programme initial (par exemple : en bureautique prévoir de montrer des astuces ou d’autres fonctionnalités).

Personnellement, je préfère largement le cas où j’ai trop de temps pour la formation. Je trouve ce cas moins stressant, et il me donne plus de liberté pour créer des animations agréables à suivre. Et vous ?

Pour finir : l’infographie

Nous avons traité deux cas où le temps en formation peut être source de stress pour un formateur.

Dans le cas où il n’y a pas assez de temps pour couvrir tout le programme, il faut en parler dès le début de la session.

Dans le cas contraire où il y a trop de temps, il faut prévoir des ressources supplémentaires.

Avant de terminer cet article, je tiens à remercier Bernard Lamailloux pour m’avoir chaleureusement aidé dans la rédaction de cette série d’articles. Je vous encourage à aller voir ses articles sur son site et à aller faire un tour sur sa chaîne YouTube.

Pour finir, je vous laisse avec l’infographie de la semaine, et je vous retrouve en novembre pour une nouvelle série d’articles.

infographie de la semaine : le temps, cauchemar des débutants

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